Dans la famille Brissette, chaque enfant y trouve sa place
La famille Brissette en Haïti s’élargit. Etablie ici depuis bientôt un an, son effectif est passé de trois à cinq enfants handicapés âgés entre trois et quatre ans. C’est le portrait d’une famille heureuse qui se dessine dans les locaux de la maison familiale instaurée par Louise Brissette pour la prise en charge des enfants Handicapés.
Les neuf chambres à coucher, les toilettes adaptées avec eau courante, la salle à manger assez grande pour recevoir toute la famille à l’heure du repas, la cuisine intérieure, les berceaux pour les petits témoignent du mode de prise en charge des enfants. Pour un meilleur développement des enfants, sont également aménagés dans la maison une salle de jeu et une salle de physiothérapie. Tout s’implante pour l’épanouissement complet des petits enfants.
Le cadre est à la fois naturel et décoré. Si la grande cour est embellie par des arbres qui procurent l’air frais aux occupants de la maison, l’intérieur est décoré de dessins découpés, d’images de personnages de dessins animés ; des musiques enfantines bercent les petits et les jouets sont à portée de main. « Ca…Ca va bien », a dit Véronique Delaire dans un rire amusé. Elle est la responsable de la famille en Haïti et fait son travail avec plaisir. Ses étreintes et ses câlins aux enfants, le regard protecteur qu’elle porte sur eux le prouvent clairement. « L’essentiel pour nous n’est pas le handicap de l’enfant mais de pouvoir aider la personne qu’il est », dit elle prenant dans ses bras la petite Laura endormie dans la grande salle de jeu.
Des enfants de la Famille Brissette au Canada arrivent continuellement. Avec leurs nouveaux frères et sœurs qu’ils protègent et cajolent, ils donnent et vivent l’esprit de famille. Toute une équipe se dévoue à l’encadrement des petits placés à la maison Brissette par les services sociaux : tout y est pour la cuisine, la lessive, la sécurité, les soins corporels, etc.
A la maison Brissette, l’innovation est le mot d’ordre. « On essaie, à longueur de journée de faire des activités afin de les stimuler à faire des mouvements parce qu’il ne faut pas qu’ils restent collés à leurs fauteuils roulants », croit Véronique. Elle se réjouit de voir le petit Edouard qui ne bougeait presque pas, ramper avec rapidité après Katérie qui, elle-même, court. Véronique confie aussi que les portes de l’institution sont ouvertes à recevoir d’autres enfants. Ce qui fera dans les années à venir, une grande et belle famille.
Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées