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  • Haïti Libre, 18 mars – Le Sénat américain adopte une Résolution en faveur d’Haïti

    La semaine dernière, le Sénat américain a adopté à l’unanimité la Résolution 12, qui reconnaît le troisième anniversaire du séisme en Haïti et exprime une solidarité continue entre les États-Unis et le peuple haïtien.

    La résolution, présentée par le sénateur Bill Nelson de la Floride et co-parrainée par les sénateurs Gillibrand (NY), Lautenberg (NJ), Cardin (MD), Durbin (IL), Warren (MA), Landrieu (LA), Harkin (IA), Mikulski (MD), Leahy (VT), Hirono (HI), Boxer (CA) et Udall (NM), s’engage pour un appui américain continue « Pour améliorer le logement, l’énergie, la création d’emplois, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la gouvernance et la primauté du Droit en Haïti en coopération avec le Gouvernement d’Haïti. »

    Bon nombre des sénateurs, qui parrainent la résolution représentent des états avec un nombre important d’électeurs haïtiens. Selon un rapport d’octobre 2010, du Bureau américain du recensement, environ 376.000 Haïtiens vivent dans l’État d’origine du Sénateur Nelson de la Floride. New York est le foyer de la deuxième plus importante population haïtienne avec environ 191.000 haïtiens, tandis que les deux autres Etats, du New Jersey et du Massachusetts, compte plus de 50.000 habitants d’ascendance haïtienne.

    Le Sénateur Tom Harkin de l’Iowa, qui est co-auteur de la loi Américains avec des Handicaps (Americans with Disabilities Act) et qui a défendu les Droits des personnes handicapées au cours de ses 40 années au Sénat américain, a soutenu la résolution reconnaissant l’importante population handicapée d’Haïti, qui a augmenté de façon significative après le séisme de janvier 2010.

    La Résolution 12 du Sénat cite spécifiquement le Bureau du Secrétaire d’État à l’Intégration des personnes handicapées, dirigé par Gérald Oriol, Jr., en tant que partenaire clé dans l’effort de reconstruction. Selon le Secrétaire Oriol « L’inclusion des personnes handicapées en Haïti n’est pas seulement une question de Droits humains et de problèmes de droits civiques, c’est un impératif économique. En employant des personnes handicapées, nous pouvons réduire le nombre de citoyens vivant dans l’extrême pauvreté et réduire le besoin de l’appui des ONG dans le pays. »

    La résolution reconnaît également la récente épidémie de choléra et les quelques 360.000 personnes qui vivent encore dans des camps de réfugiés, plus de trois ans après le séisme.

    Source: Haiti Libre